Les films fantastiques coréens sont divertissants, qu’il s’agisse de faire d’emballer le public ou de l’emmener dans des mondes inconnus, les films de cette liste sont devenus certains des films les plus renommés au niveau international.
En fait, les cinéastes coréens sont connus pour leur utilisation du genre cinéastes comme toile de fond pour discuter des problèmes sociaux.
Un cinéaste qui se démarque dans ce genre est, bien sûr, le réalisateur quatre fois oscarisé pour Parasite, Bong Joon-ho.
Pour des réalisateurs comme Bong, la fantaisie leur permet de prendre du recul par rapport à la réalité tout en l’examinant simultanément à travers différentes lentilles.
Et avec les vacances qui approchent à grand pas, plusieurs d’entre nous ont déjà fait leurs valises, et se préparent pour un long trajet par train ou avion.
Ainsi, nous avons sélectionné 8 films qui vous aideront à passer un voyage hors du temps, aussi bien pour vous rire, hurler de peur ou vous faire réfléchir sur certains sujets de société. Lorsque vous lèverez les yeux de votre écran, vous serez arrivé.e.s à votre destination. Bonnes vacances !
Sans tarder, voici les meilleurs films fantastiques/science-fiction sud-coréens !
Save the Green Planet
Save the Green Planet ; emprunt de folie et de raison, le mélange des genres donne à la fois envie de rire et de pleurer. Inventif et jubilatoire ! Un jeune homme, Lee Byung-gu est persuadé que la terre est l’objet d’un complot extraterrestre visant à éradiquer l’espèce humaine.
Avec l’aide de sa petite amie Sooni, il décide d’enlever Kang Man-shik, un grand patron d’entreprise qui ne serait, selon les dires de Lee, que le descendant de sang royal des aliens venus de la planète Andromeda.
La torture commence, dans le but de l’empêcher de communiquer et de vérifier son identité d’extra terrestre. Lee n’a qu’une mission en tête : il doit sauver la terre.
Save the green planet ! est un film assez déroutant car si la base part comme une grosse comédie, la suite ne sera pas aussi simple. Le début du film nous plonge effectivement tout d’abord dans une sorte de conspiration tellement grosse qu’elle en devient ridicule.
Un drame intense où on ne rigole plus du tout du coup. Et les changements de styles sont légions dans le film : comédie, drame, mélodrame, thriller apocalyptique, science fiction… et bien d’autres.
Illang : The Wolf Brigade (Illang : La brigade des loups)
Illang est l’adaptation du film d’animation japonais bien connu Jin Roh, réalisé par Hiroyuki Okiura et écrit par Mamoru Oshii.
Les thématiques de Illang parlent à tout le monde : la place de l’individu dans une société tentaculaire, la perte des libertés pour le bien commun et la progressive déshumanisation des forces de sécurité.
Alors que la société subit de violents affrontements internes, une Unité Spéciale est chargée de remettre de l’ordre. Le soldat Lim se retrouve face à une jeune t.erroriste munie d’un sac piégé. Hésitant à l’abattre, il est pris dans l’expl.osion de son s.uicide.
Remis sur pied mais doutant du bienfondé de sa mission, il se voit ordonné de se rapprocher de la soeur de la malheureuse. Un rapprochement aux allures de rédemption qui cache en fait une manipulation politique de grande ampleur annihilant tout espoir de bonheur.
Si dans l’animé nous avons droit à un Japon des années 50 dystopique, ici, nous sommes dans la Corée de 2029. Le film tente de marier un futur sombre à la Blade Runner tout en conservant une certaine esthétique rétro dans les vêtements, notamment, affaiblit le côté intemporel de l’histoire.
Okja
Okja est un film de 2017, avec incrustation d’un animal en images de synthèse. En dehors de l’introduction qui se montre plutôt dynamique, la première partie est plutôt contemplative, et tranquille. Puis courses poursuite et autres mises en danger vont créer du rythme, voir du stress. Une scène post générique donne un peu d’espoir à la fin du film.
Le réalisateur sud-coréen Bong Joon-Ho a créé de toute pièce une histoire d’amitié et d’humanité, par le biais d’une créature sortie des ténèbres. Après Snowpiercer (2013), le maître du cinéma sud-coréen revient avec un film inattendu, Okja, l’histoire bouleversante d’une jeune fille, Mija, et d’un énorme animal au grand cœur mais aussi à la chair tendre.
Véritable critique de notre société de consommation, point de vue fictionnel et émotionnel sur la viande et ses abattoirs, relation touchante entre l’homme et l’animal, au sens large, Bong Joon-Ho transperce le mystère de notre époque, à savoir quoi manger et à quel prix.
Une petite fille devient ami avec un cochon fabriqué génétiquement appelé Okja. Mais lorsque la taille du cochon prend des proportions gigantesques, la multinationale responsable de sa création décide de le prendre, forçant la petite fille maintenant adolescente à partir en mission afin de le retrouver.
L’animal conçu par l’ami dessinateur du réalisateur, Hee Chul Jang – qui a croqué le monstre de The Host, est le personnage principal de Okja, à la fois attachant et répugnant.
La maîtrise du scénario et de la réalisation, où rien ne paraît fait via des effets visuels, nous plonge littéralement dans l’histoire entre cette jeune fille et cet animal, dont l’amitié est cassée par la représentation consommable de Okja pour le peuple mondial. Jusqu’à quel prix faut-il le vendre, le t.uer ?
The Host
Un scientifique américain ordonne à son second, coréen, de déverser plusieurs bouteilles de formol dans le fleuve Han. Résulat: Une créature y sème la panique, synthèse impressionnante de tyrannosaure et de varan géant.
Le mutant visqueux surgit un jour funeste du fleuve Han, en plein cœur de Séoul, dévore quelques malheureux passants sur la berge et repart avec une enfant enroulée dans sa longue queue reptilienne.
La suite réclame des héros. Ceux que le réalisateur choisit partent largement perdants. Composée, entre autres, d’un jeune père ahuri et d’un oncle chômeur souvent ivre, la famille lancée à la recherche de la gamine est une tribu de branquignols.
Baroque, terrifiant, corrosif, burlesque… Voilà toute la richesse de ce film de Bong Joon-ho. La structure narrative de The Host s’élabore autour de deux figures précises : le parallélisme et l’enchâssement.
Il permet de suivre plusieurs récits à la fois à travers plusieurs parcours distincts qui mettent scène divers personnages confrontés pourtant à la même épreuve.
L’enchâssement permet de privilégier les personnages qui sont devant leur poste de télévision nous regardent, nous les spectateurs, afin de renforcer une sorte de complicité et instaurer un lien particulier avec ces personnages qui découvrent à la télévision des récits en même temps que nous.
Film d’aventures, film d’action, « à pop-corn » certes, « monstre » et film fantastique, en effet, The Host flirte avec le burlesque, le comique , le mélodrame, et la politique qui dénonce l’emprise américaine et l’incompétence des autorités coréennes.
The Chaser
L’ex-détective Jung-ho est devenu proxénète. Chaque soir, il reçoit les appels de clients anonymes à qui il envoie ses filles, comme la jeune Mi-jin. Furieux parce que certaines d’entre elles se sont enfuies sans payer leurs dettes, il réalise bientôt qu’elles avaient toutes rencontré le même client avant de disparaître, identifié uniquement par son numéro de téléphone.
Jung-ho va reprendre du service et se lancer dans une chasse à l’homme rythmée par l’espoir de retrouver Mi-jin vivante…
Film noir de série Z, THE CHASER tente de démontrer qu’un homme seul est plus efficace qu’une brigade anti-c.riminelle et que le pire des sadiques peut se camoufler derrière les traits placides d’un employé modèle.
The Call
Que se passe-t-il lorsque vous répondez au téléphone et que la personne à l’autre bout du fil vous appelle depuis 20 ans ? C’est la prémisse de The Call, un film sud-coréen qui monte en intensité jusqu’à la fin.
Après une visite tendue avec sa mère malade, le voyage de Seo-yeon vers sa maison d’enfance délabrée prend une tournure étrange lorsqu’elle répond à un vieux téléphone sans fil qui sonne. L’Appel est un Horreur sud-coréen film qui pose une question très intrigante : comment lutter contre le passé ?
À l’autre bout du fil se trouve Oh Young-sook, une jeune femme qui appelle depuis 20 ans mais depuis la même maison. Les deux se lient d’amitié, avec l’amer Seo-yeon profitant de plaisirs simples comme jouer des clips YouTube des dernières sorties du musicien préféré de Young-sook au téléphone, et le solitaire Young-sook laissant derrière lui des capsules temporelles pour Seo-yeon à trouver.
Pourtant, les actions passées de Young-sook ont la capacité de provoquer des changements majeurs dans le présent pour Seo-yeon, et celles-ci passent rapidement de positives à carrément dangereuses.
The Call vend l’impact émotionnel de ses événements avec l’hystérie de Seo-yeon alors que sa vie s’effondre littéralement autour d’elle est excellente. et ainsi le film vous laisse réfléchir à cette question clé : comment pouvez-vous lutter contre quelqu’un dans le passé qui est déterminé à vous faire du mal ?
Psychokinesis
Après avoir bu de l’eau de source d’une montagne, un agent de sécurité gagne des pouvoirs de télékinésie et tente de sauver sa fille qui s’est mise en danger.
Le très doué Yeon Sang-ho (film de zombies Dernier Train pour Busan ) change radicalement de registre avec ce divertissement ludique de haute volée, où un père découvre qu’il peut déplacer à distance les objets alors que dans le même temps sa fille est menacée d’expulsion par un gang.
Une nouvelle preuve du talent des cinéastes sud-coréens à mélanger les genres avec maîtrise. Psychokinesis est en effet tout à la fois un film de superhéros, une fable politique, une comédie et un mélo…
Comment fait on pour voir tout ces films ? Moi je voulais voir Alienoid avec Kim woo bin. Je ne le trouve pas sur Netflix. Vous avez des solutions à me partager ?
Peut-être sur viki ou bien en streaming sur dramacool ou drama passion
Moi the call m’intéresse