Le gouvernement japonais a dévoilé ce mercredi de nouvelles mesures d’urgence pour prévenir les crimes sexuels contre les mineurs, à la suite des allégations d’abus sexuels impliquant Johnny Kitagawa, le défunt fondateur de la grande agence de talents Johnny & Associates, et le scandale qui en a résulté.
Sous la direction de l’Agence pour les Enfants et les Familles, les mesures d’urgence se concentrent sur la protection des enfants et des jeunes adultes contre les agressions sexuelles.
Dans le cadre de ces mesures, le gouvernement prévoit de mettre en place d’ici septembre une ligne d’assistance téléphonique destinée aux victimes masculines d’agressions sexuelles de tous âges, afin qu’elles ou leurs parents aient un moyen de rechercher un soutien psychologique en cas de besoin.
Cette initiative du gouvernement découle des appels à fournir davantage de soutien aux victimes masculines d’agressions sexuelles, qui affirment souvent qu’il est difficile de trouver de l’aide.
Bien que des agences de soutien aux victimes d’agressions sexuelles, quel que soit leur genre, existent déjà, des facteurs tels que l’image renvoyée par la manière, dont ces agences, commercialisent leurs services ou le fait que de nombreuses conseillères sont des femmes peut donner l’impression que les victimes masculines ne peuvent pas demander d’aide, selon Hiromi Nakano, présidente de Shiawase Namida, une organisation à but non lucratif qui travaille pour soutenir les victimes d’agressions sexuelles.
« Idéalement, toutes les lignes d’assistance devraient être en mesure de soutenir quiconque, quel que soit son genre ou son âge », a déclaré Nakano. « Mais étant donné que nous sommes actuellement en retard dans la création de ressources et de conseillers qui excellent dans le soutien aux hommes, je pense que la mise en place d’une ligne d’assistance comme celle-ci est une première étape très importante pour le moment. »
Le gouvernement a également déclaré qu’il poursuivrait les discussions sur la mise en place d’une version japonaise du Disclosure and Barring Service (DBS) britannique.
Cette mesure empêcherait les délinquants sexuels de travailler avec des enfants, et les candidats a la recherche d’un emploi dans des endroits comme les écoles et les garderies devraient soumettre un certificat pour prouver qu’ils n’ont aucun antécédent de tels délits.
Le gouvernement met également l’accent sur la sensibilisation à ce qui constitue une agression sexuelle, car les jeunes victimes ne se rendent pas compte de l’agression et ignorent comment y faire face.
Les services de réseautage social furent également évoqués dans les mesures d’urgence comme un moyen efficace de demander de l’aide.
Un exemple est la plateforme gouvernementale « cure time », qui est un système de soutien qui permet aux utilisateurs victimes d’agression sexuelle de consulter anonymement des professionnels.
Des experts des Nations Unies en matière de droits de l’homme sont récemment arrivés au Japon pour enquêter sur l’impact des opérations commerciales en général sur les droits de l’homme, et pour parler avec les victimes d’abus sexuels présumés de la part de Johnny Kitagawa, avec des sessions tenues en début de semaine et ce vendredi.
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C’est déjà bien de mettre ces mesures en place mais il faut qu’elles soient également suivies d’effet. Que ce ne soit pas juste du volontarisme affiché à cause du scandale mais qu’ils se soucient véritablement de venir en aide aux victimes, quel que soit leur genre.
Et cela est vrai, il est difficile pour des hommes victimes d’abus ou d’agressions s.exuels d’obtenir de l’aide, entre la honte et le fait de ne pas être pris au sérieux parce qu’on pense que seules les femmes « y ont droit ».
Il faudrait également une loi plus répressive pour les délinquants s.exuels.
C’est bien qu’ils aient fait quelque chose . J’espère que ses situations n’arriveront plus même si c’est encore le cas il faut lutter contre sa et ne pas se laisser faire