Les efforts législatifs visant à mettre fin à la consommation de viande de chien en Corée du Sud gagnent du terrain, portés par un affichage inhabituel d’unité politique à la suite du soutien vocal de la présidence.
Bien que les appels à abolir cette pratique séculaire ne soient pas nouveaux en Corée du Sud. Il n’existe ni interdiction explicite ni légalisation pour l’abattage ou la consommation de viande de chien, le mouvement anti-viande de chien a attiré une attention renouvelée à la fin du mois d’août.

Cette augmentation de l’attention a été déclenchée par la visite surprise de la Première Dame Kim Keon Hee lors d’une conférence de presse d’un groupe civique plaidant pour la fin de cette pratique.
Les défenseurs des droits des animaux dénoncent la cruauté de la consommation de chiens, tandis que certains affirment que la tradition n’est pas différente de la consommation de bœuf ou de porc.
Les partisans de la consommation de viande de chien expriment que les interdictions légales portent atteinte à ce qu’ils perçoivent comme « la souveraineté des personnes sur la nourriture » et mettent en danger les moyens de subsistance des éleveurs de chiens.

Selon Ju Yeong Dong, l’ancien secrétaire général de l’une des plus grandes associations de l’industrie de la viande de chien : « C’est un acte atroce de priver les gens du droit de manger. La viande de chien est la cinquième viande la plus consommée en Corée du Sud. Ils n’ont aucun droit d’interférer avec les moyens de subsistance des gens ou le droit fondamental de déterminer leurs choix alimentaires. »
Dans un affichage sans précédent de coopération bipartite, le parti au pouvoir, le Parti du Pouvoir du Peuple, s’est engagé à soutenir un projet de loi anti-viande de chien portant le nom de la Première Dame.

Actuellement, quatre projets de loi appelant à l’interdiction de la consommation de viande de chien sont en attente, avec de nombreux législateurs des deux principaux partis rivaux soutenant deux résolutions dédiées à l’élimination de cette pratique.
Ces projets de loi proposés visent à établir la base légale pour interdire les activités liées à l’élevage, à l’abattage ou à la distribution de viande de chien et de produits alimentaires à base de chien, tout en imposant simultanément au ministère de l’Agriculture d’aider à la transition des travailleurs de l’industrie vers de nouvelles opportunités d’emploi.

Cependant, la probabilité de l’adoption de ces projets de loi reste incertaine en raison de l’opposition farouche des éleveurs de viandes de chien, des propriétaires de restaurants et d’autres personnes qui dépendent de l’industrie pour leur gagne-pain.
L’année dernière, environ 3 500 fermes en Corée du Sud élevaient des chiens à des fins alimentaires, approvisionnant environ 3 000 restaurants dans tout le pays en viande de chien.

Au cours des dernières décennies, la Corée du Sud a fait l’objet de critiques de la part de critiques étrangers pour ses pratiques de consommation de chiens. Un incident notable s’est produit lorsque l’ancien président sud-coréen Roh Tae Woo a été confronté à des manifestants en colère critiquant la consommation de viande de chien lors d’une visite à Londres juste avant les Jeux olympiques de Séoul en 1988.
Bien que le ragoût de viande de chien, connu sous le nom de « boshintang » en coréen, ne soit plus populaire parmi les jeunes générations, certains Sud-Coréens plus âgés le considèrent toujours comme une délicatesse, en particulier pendant les mois d’été.

Dans un sondage Gallup mené l’année dernière, 64 % des personnes interrogées âgées de 18 ans et plus ont exprimé une opinion négative sur la consommation de viande de chien. Cela marquait une augmentation significative par rapport à 2015, où seuls 44 % avaient de telles opinions négatives.
Euuuuh… là je tombe de 36 étages car j’ignorais que la Corée du Sud était également friande de viande de chien. Ça me choque énormément.
Personnellement, les chiens, les chats, les chevaux, les hamsters… on ne doit pas y toucher. J’ai vraiment du mal avec ça.
Ce sont des animaux qui sont trop proches de l’homme pour ne pas ressentir une certaine gêne, voire un certain dégoût, à ne serait-ce que les envisager comme nourriture.
c’est pourtant assez connu
Les Lapins, certains ont des cochons de compagnie, des poules et des vaches…les propriétaires les aiment beaucoup.
Sur presque tout les continents, de la viande de chien est consommé, parfois de chats…
En Asie du Sud Est, ils ont commencés peu à peu la consommation de viande de chien.
Après évidemment, ils ne mangent pas leurs propres animaux de compagnie, ils vont en acheter exprès pour cela et ce n’est pas n’importe quel race de chien qu’ils prennent pour ça.
Pourquoi être dégoûté seulement de manger de la viande de ces animaux ?
Les animaux sauvages ne sont pas moins que les autres.
Si on veut critiquer ça, alors il faut montrer patte blanche et être au minimum Végétarien, voir Vegan.
Bonjour,
Mon avis est partagé là-dessus malgré le fait que je ne consomme pas de viande de chien (ni d’autres viandes moins populaires en France…).
Parce que, je ne suis pas pour le fait de manger ce que l’on peut considérer comme un animal de compagnie… mais n’est-ce pas hypocrite ?
Car certaines personnes ont des cochons de compagnie, des vaches, des poules et pourtant ceux qui veulent interdire la viande de chien, mangent les autres viandes.
Dans ce cas il faudrait être carrément vegan.
Il est vrai que le régime alimentaire reste le choix de chacun mais pourquoi priver ceux qui veulent consommer une viande que nous ne sommes pas habitués à manger ?
Cela doit forger le débat car là je vois surtout 1 poids 2 mesures dans la réforme qu’ils veulent mettre en place.
Je suis totalement d’accord avec toi