DPR Ian révèle les horreurs qu’il a vécues dans l’industrie de K-pop
Derrière les paillettes et le glamour de la K-pop se cache une réalité souvent brutale.
DPR Ian, ancien membre du groupe C-Clown, aujourd’hui artiste en solo et co-fondateur de Dream Perfect Regime, a récemment partagé son expérience de la K-pop dans un live Instagram. Il a révélé les abus physiques et mentaux qu’il a subi dans l’industrie.
Ian a expliqué qu’il avait signé un « contrat de servitude » de sept à huit ans avec son agence, un contrat qui ne parlait pas d’argent, mais de brutalité. « On ne parle même pas d’argent, on parle juste de brutalité. Ne pas être traité comme un être humain, c’était évident, ce n’était même pas écrit dans le contrat. Ils m’ont traité comme de la merde.
Ils m’ont frappé, ils ont enlevé une côte d’un de mes membres. Pas comme s’ils l’avaient enlevée mais, vous savez, comme ils l’ont éclatée. On se battait tous les jours avec nos managers. »
Le témoignage de DPR Ian ne s’arrête pas là. Il a aussi parlé de son trouble mental, le D.I.D. (trouble dissociatif de l’identité), qu’il dit avoir développé à cause du stress et des mauvais traitements de son agence. « Le chantage, c’est quelque chose.
Et j’ai juré ce jour-là, tout ce qu’ils nous ont fait faire, tout ce qu’ils m’ont fait subir, tout ce qui a déclenché la première naissance, l’aggravation de mon D.I.D. et tu dois juste leur faire un signe de tête. »
Lors d’une ancienne interview dans Zach Sang Show, Ian a également parlé de son parcours d’idol et de la dureté de cette expérience. « Mais Jésus… Le genre de choses que j’ai dû traverser pendant cette période, c’était l’enfer absolu. Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. J’ai pénétré dans la tanière du lion à ce moment-là. »
Il a expliqué qu’en tant que Coréano-Australien, il ne connaissait pas bien la culture K-pop et les règles strictes de l’industrie. « Ce n’est pas seulement moi qui essaie de m’adapter à la culture coréenne, mais c’était surtout le fait d’être au départ un produit. Je ne pensais pas qu’ils prendraient cela littéralement. »
DPR Ian a confirmé que l’industrie de la K-pop avait un fort impact sur la santé mentale des idols. « On en entend parler tout le temps. On entend souvent des histoires de gens qui en sortent et tombent dans la dépression. »
Il a ajouté que cela avait aussi des conséquences physiques, soulignant que de nombreux artistes souffrent à cause de la pression. « Ils ont tous types de troubles. Je veux dire, ça vous fait ça, c’est sûr. » Malgré tout, Ian pense que les choses se sont améliorées pour les nouvelles générations d’idols.