9 clichés de K-drama qui nous font lever les yeux au ciel

Que serait un K-drama sans les clichés ? Leur succès tient précisément au fait que les tropes déclenchent des souvenirs, ce qui nous permet de nous sentir plus proches des protagonistes tout en nous investissant davantage dans leur histoire fictive. Pour nous, qui sommes de simples amateurs, les tropes coréens nous donnent également un aperçu d’une culture qui a réussi à se frayer un chemin dans nos cœurs par le biais de ses idols musicales et de ses vedettes.

Il arrive cependant que les tropes soient tout bonnement inutilisables. Si vous regardez des séries coréennes depuis assez longtemps, il se peut que vous ricaniez ou que vous rouliez des yeux devant la fréquence à laquelle les réalisateurs de séries utilisent des clichés pour l’intrigue. Il faut savoir qu’une série représente un énorme investissement en temps car une série coréenne compte en moyenne 16 épisodes d’une durée de 30 à 40 minutes, soit 8 à 10,6 heures de visionnage. Le moins que les producteurs puissent faire est d’offrir aux téléspectateurs une expérience unique, exempte de toute banalité.

  • Le soju

9 clichés de K-drama qui nous font lever les yeux au ciel

Il est probable que vous ayez vu au moins une fois dans votre vie un K-drama dont l’intrigue comporte une séance de consommation d’alcool. Bien que la consommation de soju (souvent mélangé à de la bière) soit un passe-temps national coréen, elle pourrait bien être aussi un malaise national, si l’on en croit un fonctionnaire qui exhorte le gouvernement à freiner la consommation excessive d’alcool. Selon le rapport de Quartz de 2014, les Sud-Coréens boivent deux fois plus d’alcool que les Russes et plus de quatre fois plus que les Américains. Bien que la pandémie ait entraîné une baisse de la consommation nationale, la consommation reste importante.

« Le prochain est ma boisson préférée », telle pourrait être la devise de la Corée. Le soju, beaucoup de soju semble être essentiel à la santé mentale de la Corée, une société aussi obsédée par le rang et la carrière. Il permet d’échapper à l’obéissance, à la conformité et à la monotonie constantes.

Il est tout aussi essentiel au développement de l’intrigue car lorsqu’ils sont ivres, les amoureux se confessent et s’embrassent, les meilleurs amis du monde se lient et les cœurs brisés pleurent. Qui plus est, il sert de prétexte au cliché suivant, celui de la scène sur le dos ou de celle où l’on dort sans être intime.

  • Porter sur le dos

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Du contexte historique à celui des bureaux urbains, c’est un véritable rituel. Une fille qui boit finit, selon toute vraisemblance, par se retrouver sur le dos de l’homme qu’elle aime. Sans rire, la colonne vertébrale des Coréens est-elle si solide qu’ils puissent marcher plusieurs pâtés de maisons avec un adulte sur le dos ? Une amie accro aux K-drama dit même qu’elle voudrait faire du tourisme en Corée du Sud juste pour découvrir si les couples de piggybacking existent dans la vraie vie.

Il est censé, dans cette culture soucieuse des convenances, être le compromis de la peau – où les corps s’entrechoquent tout en restant chastes. (Vraiment ? Tous ces effleurements de cuisses et ces frottements frontaux ne risquent-ils pas d’entraîner des attouchements sur la personne vulnérable et en état d’ébriété qui se livre au portage ?)

  • Dormir ensemble sans être intime

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Il n’est pas rare que les scènes de beuverie et de portage se terminent par une autre scène prévisible : deux personnes dans le même lit se réveillent en sursaut et en criant. Là encore, la naïveté du scénario est fatale. Il arrive même que la femme principale se réveille dans les vêtements de l’homme principal, et pourtant, il ne se passe rien. Il faut dire que les Coréens sont des gentlemen, et que les vertus des femmes sont en sécurité avec eux. 

La moindre des choses que ces maisons de production de drama puissent faire, c’est d’éduquer les jeunes filles qui se gavent de ces émissions sur les dangers du viol par un partenaire.

Et arrêtez de blâmer les restrictions de la télévision gratuite coréenne pour l’intrigue sans intérêt. Il s’agit d’une mauvaise écriture, un point c’est tout.

  • La fièvre

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Comment mettre deux amants potentiels dans la même pièce pendant une nuit sans que les choses ne dégénèrent, tout en restant digne d’une télévision familiale ? Il suffit de rendre l’un d’entre eux malade et de faire de l’autre l’infirmière ! Il arrive parfois que le trope fonctionne, mais la plupart du temps, le recyclage à outrance suffit à gâcher le plaisir.

L’idée de soigner une personne fiévreuse pendant la nuit en lui appliquant une serviette mouillée sur le front devient encore plus ridicule quand il s’agit d’une pandémie. Les règles ont changé de nos jours car les malades, même fiévreux, se débrouillent seuls en isolement.

  • Les balançoires et les arrêts de bus

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Combien de fois avez-vous vu des conversations se dérouler dans le parc sur la balançoire dans les K-drama ? Et pour ce qui est des arrêts de bus, il convient peut-être de se demander si l’on a déjà vu un drama se déroulant à notre époque en Corée sans une scène d’arrêt de bus. En effet, les parcs et les arrêts de bus sont tellement omniprésents et font partie intégrante de la vie coréenne qu’aucun K-drama n’est possible sans eux.

Ce trope nous touche pour une autre raison, à savoir un aspect peu reluisant de notre vie à Metro Manila. Il est difficile pour ceux d’entre nous qui sont quotidiennement confrontés à la circulation et aux embouteillages de ne pas être jaloux de l’efficacité du système de transport en commun et des parcs dignes d’un rendez-vous galant.

  • L’ascenseur et le train en panne

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En examinant notre contenu numérique, les extraterrestres penseraient que le fait d’être écrasé dans l’ascenseur ou dans le train est tout à fait normal pour les humains. Tout simplement parce que les K-drama n’ont pas trouvé d’autre moyen pour que les yeux des amoureux se croisent, que leurs respirations se mélangent et que leurs cœurs battent la chamade. Il s’agit de la formule préférée pour faire monter la tension sexuelle.

Plusieurs d’entre nous, qui ont travaillé dans des immeubles où les ascenseurs sont très fréquentés, peuvent attester qu’il est rare qu’un ascenseur tombe en panne, et la plupart de ces appareils en fer blanc déclenchent une alarme et refusent de bouger lorsqu’ils sont surchargés. Et si l’on considère les chances de romantisme d’une bousculade dans un train, les seules choses que nous ayons connues sont des bousculades avec des pervers dans le TLR ou le TRM.

  • Nourriture : ramen, kimchi et soupe contre la gueule de bois

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Si la nourriture définit de nombreuses cultures, ce n’est pas moins vrai pour la société coréenne telle qu’elle est représentée dans les K-dramas. Il est même admis que manger des ramen, le type instantané, est le signal codé d’une rencontre sexuelle. La consommation de nourriture dans des bols en plastique dans ces séries est tout simplement consternante.

Quant aux parents et grands-parents des K-drama, ils sont soumis à un autre type de stéréotype. En effet, on les voit toujours débarquer avec des récipients en plastique remplis de kimchi ou de plats d’accompagnement faits maison, ou encore forcer leurs enfants ainsi que les proches de ces derniers à faire du kimchi pendant la saison de la récolte des choux.

Et s’il y a du soju dans l’intrigue, il y aura forcément de la soupe anti-gueule de bois dans les scènes suivantes. Cela n’existe pas aux Philippines, là bas il suffit de prendre de l’aspirine et de boire beaucoup d’eau le lendemain. On ne peut que s’émerveiller devant une société qui a fait évoluer l’art de la consommation d’alcool jusqu’à inclure une soupe spéciale pour le lendemain. Certes, les tropes alimentaires sont les moins irritants de tous, mais, voyons, est-il possible de faire une pause dans les nouilles instantanées ?

  • La tape sur la tête

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Ceux qui ont déjà vu un drama du genre « boy love » (BL) seront peut-être déconcertés par l’importance de la tape sur la tête. Ce geste est loin d’être réservé aux couples de même sexe, en effet on le retrouve également entre les garçons et les filles, bien que ce ne soit pas aussi fréquent.

Dans une époque où la nudité, le sexe explicite et les baisers torrides dominent les romances du cinéma mondial, une tape sur la tête peut se révéler décevante. Toutefois, il convient de tenir compte du contexte car la tête est considérée comme sacrée dans de nombreuses régions d’Asie, et la tape sur la tête est une marque d’affection.

Beaucoup d’entre nous considèrent toutefois qu’une tape sur la tête n’est rien d’autre qu’une tape sur la tête et sa signification se perd à chaque fois qu’on la répète. (S’il vous plaît, arrêtez de toucher à vos cheveux.)

  • Le câlin dans le dos

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En raison des restrictions imposées par les autorités parentales, les interactions telles que le portage et les tapes sur la tête sont devenues des éléments incontournables des romans d’amour. Mais un autre geste populaire dans les K-dramas est le fruit de la même politique morale, à savoir le câlin dans le dos. Il s’agit d’un moyen « sûr » de représenter l’amour tendre sans que les choses ne deviennent torrides.

On peut certes soutenir l’idée selon laquelle les mains venant de l’arrière ont plus facilement accès aux zones érogènes, mais nous ne nous en mêlerons pas. Il s’agit en réalité d’un cliché que l’on peut apprécier à sa juste valeur. Les câlins dans le dos ne sont pas seulement sûrs pour les enfants, il faut y voir de la poésie; comme quoi moins, c’est mieux.

Bien que nous en sommes arrivés à la fin de notre liste,  il en reste encore beaucoup, alors n’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos clichés préférés et les plus frustrants.

22 commentaires

  1. – le personnage principal ou secondaire qui se fait frapper à la tête (précisément à l’arrière de la tête) avec une batte ou un bâton en métal ou en bois.

  2. – le personnage (généralement masculin) qui sort de la douche tout habillé en s’essuyant les cheveux avec une petite serviette.

  3. – dans les dramas policiers ou à suspense, les corps des victimes trouvés dans des réservoirs. Est-ce une habitude dans les faits criminels coréens authentiques ?

  4. – l’homme qui prend d’autorité la main de l’héroïne et l’entraîne hors de la pièce/du lieu, soit pour la tirer d’une situation embarrassante/humiliante, soit pour lui parler en privé parce que d’habitude elle ne veut pas l’écouter.

  5. – l’homme qui évite à la femme d’être heurtée par un véhicule en l’attirant à lui, et durant quelques secondes, soit ils se regardent en retenant leur souffle, soit la femme reste dans les bras de l’homme.

  6. – le garde du corps/l’assistant personnel-homme de main aux costumes impeccables, sexy, ténébreux, froid, taciturne, impitoyable, loyal, du chaebol ou de la chaebol vicieuse, et cette dernière le fait généralement chanter (un membre de sa famille est malade et c’est elle qui paye ses soins) pour le maintenir à ses côtés et s’assurer sa fidélité et sa loyauté.

  7. – le crush (généralement le male lead ou le love interest du personnage secondaire) qui s’installe sur le même palier et/ou juste en face de l’appartement de l’héroïne/dans le même immeuble, un étage au-dessus ou en dessous.

    – la victime d’h.omicide volontaire (m.eurtre, a.ssassinat) ou involontaire (accident résultant généralement d’une dispute et d’un geste malheureux) qui tombe sur une table et se cogne la tête.

  8. – le personnage (généralement féminin) qui après une soirée arrosée, appelle/laisse un message téléphonique disant ce qu’elle a sur le coeur à une personne qu’elle aime bien (déclaration) ou une personne qu’elle n’aime pas (insultes).

    Dans sa variante, le personnage féminin qui après avoir trop bu, avoue ses sentiments ou embrasse son love interest.

  9. – le personnage féminin (généralement principal) qui se coupe en ramassant des éclats de verre brisé, ce qui donne lieu à la fameuse scène où il l’aide à soigner sa blessure.

  10. – la petite larme qui coule au moment de mourir. Ce n’est pas un cliché frustrant à la base, mais le voir régulièrement le rend frustrant.

  11. Merci pour cette histoire qui a permis de confirmer certains clichés aperçus dans les dramas et de nous en apprendre un peu plus sur la culture coréenne.

    Personnellement, je n’aime pas qu’un mec porte mon sac. Un sac à dos ou une mallette lourdement chargés, OK, ça me soulagerait. Mais mon sac à main, ma besace ou encore mon sac à dos léger, hors de question. Je n’aime pas du tout ça et je n’aime pas voir des mecs faire ça.

  12. Comme autres clichés, nous pouvons citer:

    – les toits: de jour comme de nuit, que ce soit pour se jeter (ou être jeté) dans le vide, pour avoir une discussion à cœur ouvert, pour fumer, pour se détendre, pour se battre… tout comme les balançoires et les arrêts de bus, les toits sont un lieu incontournable dans les dramas.

    – les cafés et le café glacé: j’aimerais aussi qu’on m’explique cette obsession avec le café, notamment le café glacé et le fameux Ice Americano.

    – une certaine chaîne de restauration rapide au logo blanc, jaune et vert dans lesquels les personnages vont souvent manger à la pause.

  13. Quant aux Clichés préférés:
    – les procureurs (et certains avocats de la défense) canon: la plupart du temps, le jeune procureur est très désirable (et le procureur général l’est beaucoup moins). En tout cas, c’est un cliché dont je ne me lasserai jamais.

    – le médecin (souvent chirurgien) canon: qui n’aimerait pas se faire consulter (et ausculter) par un médecin sexy ? Donc rien à ajouter.

    – les sogaetin qui ne se passent pas comme prévu ou qui tournent mal: souvent, ils donnent lieu à des scènes épiques et à des répliques cultes.

    – l’héritièr.e chaebol/le fils-la fille de bonne famille/le-la dirigeant.e/le-la cadre froid.e et solitaire qui devient plus ouvert.e, démonstratif.ve et chaleureux.se grâce à l’amour: ceci peut vite devenir un cliché frustrant lorsque le jeu de l’acteur.ice n’est pas terrible et lorsque l’histoire est superficiellement conçue, bourrée de clichés gnangnan.

    – les scènes de funérailles dans le funérarium: notamment les tenues de deuil des enfants que je trouve magnifiques et la décoration de la salle où rendre hommage au défunt.

  14. Dans toute cette liste, le pire c’est « Dormir ensemble sans être intimes ». Ça me fait complètement vriller tellement c’est irréaliste, invraisemblable et incohérent. Dans certains cas, ça s’explique sans problème. On peut dormir avec quelqu’un sans qu’il ne se passe rien. Mais dans d’autres, c’est du GROS N’IMPORTE QUOI. Et encore une fois, on n’a pas besoin de scènes explicites, mais qu’ils arrêtent de faire croire qu’en toutes circonstances, les leads vont se contenter de dormir dans les bras l’un de l’autre comme dans un beau conte de Disney.
    Donc définitivement dans la case des clichés les plus frustrants.

    La tape sur la tête m’insupporte, peut-être parce que je n’aime pas qu’on me touche la tête. Je ne trouve pas ce geste romantique ou affectueux, même sur un enfant.

    Les piggyback rides, cliché frustrant.

    Côté clichés préférés, le câlin dans le dos. C’est innocent sans vraiment l’être, donc ça me va.

    À cette liste, j’ajouterais:

    1. Côté Clichés frustrants
    – les destins croisés, dans lesquels le héros et l’héroïne se sont connus enfants et l’ont oublié une fois adultes, jusqu’à ce qu’un événement (malencontreux ou malheureux) fasse que l’un se souvienne de l’autre. Pour ma part, CLICHÉ HAUTEMENT FRUSTRANT. JE N’EN PEUX PLUS. Lorsque je le découvre dans un drama, je pète les plombs. Ça peut être romantique une ou deux fois, mais de manière répétitive, NON. De plus, comme j’ai déjà eu à le dire précédemment, je n’aime pas l’idée que le véritable amour soit forcément quelqu’un que l’on a connu enfant. C’est tellement restrictif et ennuyeux à la longue.

    – les baisers « accidentels », la chute dans les bras du héros, l’héroïne qui devient particulièrement maladroite en présence du héros: ce qui nous donne une collection de moments stupides, aberrants et extrêmement énervants.

    – le méchant qui n’est pas riche vêtu de noir ou avec casquette et masque noirs: autant lui faire porter une pancarte « I am the villain » chaque fois qu’il va commettre un crime.

    – les amoureux séparés qui restent célibataires chacun de leur côté pendant des lustres jusqu’à ce qu’ils se retrouvent: même délire que les amoureux qui dorment sans intimité.

    – les amoureux en couple qui fuient l’intimité: dites-moi que des amoureux en pré-couple aient peur de sauter le pas, on peut encore l’accepter. Mais on nous présente des adultes en couple, parfois mariés, qui sursautent lorsque l’un fait des avances à l’autre. CLICHÉ PRODIGIEUSEMENT FRUSTRANT.

    – les personnages gay burlesques: pour certains personnages plutôt bien joués, ça passe. Mais de manière générale, présenter les gays soit comme des clowns, soit comme des hommes torturés ou mal dans leur peau, ça devient lourd.

    – les chamans perchés: ils sont toujours présentés dans les dramas sous un angle comique, souvent frôlant l’absurde, ou comme des êtres froids et calculateurs. Je comprends que de nos jours ce soit perçu comme un art traditionnel rétrograde, voire archaïque et qui n’a aucune fiabilité, néanmoins j’aimerais que de temps à autre, ils ne l’exploitent pas de cette manière et qu’ils en fassent même un sujet attractif, comme avec les fantômes et les zombies. Un.e chaman.e façon Melinda Gordon confronté aux techniques modernes et à la rationalité et au scepticisme, ce ne serait pas mal à développer.

    – l’accident (la scène d’hôpital) du héros/ de l’héroïne qui permet enfin à l’autre de reconnaître ou d’avouer ses sentiments.

    – les gens qui se font renverser ou heurter par un véhicule (voiture ou camion le plus souvent): qu’est-ce que les Coréens ont avec cette histoire de camion qu’on envoie heurter des voitures ou des personnes ? J’aimerais qu’on m’explique un peu. Dans la liste des armes préférées des dramas, après les armes blanches et les objets contondants, ce sont les voitures et les camions.

    – pleurer en criant comme un enfant: c’est très gênant, je n’aime pas voir ce genre de scène. Oui, des gens peuvent pleurer ainsi, mais encore une fois, pas tout le temps.

    – tapoter doucement le dos pour consoler: comme la tape sur la tête, je ne trouve pas ça affectueux ou touchant, encore moins en le voyant tout le temps sans variation ou changement.

    – la femme qui drague ou qui prend les devants pour séduire l’homme qui lui plaît qui est quasiment toujours une délurée voire une déséquilibrée, une insolente, une sauvage, une rebelle… pour montrer qu’une bonne femme est forcément douce, mignonne et suit les convenances.

  15. La fameuse scène où l’héroïne veut prendre un livre ou un verre n’importe quoi d’autre plus haut que sa taille et le gars vient derrière elle pour prendre ce qu’elle voulait et après un long eyes contact et la musique
    Ou encore en essayant d’atteindre ce qu’elle voulait prendre son pied glisse et le mec la rattrape

  16. Clichés ou pas, je suis sortie avec un coréen. On se donne rdv à une sortie du métro. Arrivée à la sortie je l’attends, le cherche du regard et il débarque derrière moi en me faisant le fameux câlin ^^ lol
    Une fois dans le métro, on se tient juste la main faut pas montrer trop de gestes d’affection en public en Corée). On discutait et à un moment il me sourit et me tape la tête ! Haha ! J’ai bien compris qu’il aurait préféré m’embrasser mais ça ne se fait pas dans les lieux publics. Autre cliché pas cité (et pourtant bien présent aussi dans la vraie vie en Corée) : le mec qui porte le sac/les affaires de la fille. Tout le temps quand on sortait il me prenait mon sac.
    Cette histoire a pris fin à mon retour en France. Ça a été une expérience très sympathique, j’en garde un bon souvenir. malgré une separation bien triste. J’ai eu l’espace de quelques mois l’impression d’être une héroïne de Kdrama !

  17. Oui ou très bien la fille qui n’arrive pas à attraper un livre car elle est trop petite et bizarrement le garçon arrive derrière elle et lui attrape son livre pour lui donner, les rapprochant l’un de l’autre. Par contre ça m’est déjà arrivé de m’énerver pendant que je regardais un K-Drama car les deux tourteraux qui était en couple on été interrompu 4 ou 5 fois par des gens alors qu’ils allaient s’embrasser pour la première fois. J’en avait marre, je voulais juste coller une baffe à ceux qui venaient les empêcher de faire leur premier baiser

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